achever sa double maîtrise, qui d’ores et
déjà s’annonçait avec mention. Leila parlait cinq langues couramment,
et c’était là une occasion en or pour les pratiquer, de surcroît.
« Han ! » cria Leila de nouveau,
mais cette fois, c’était plus un râle qu’un cri, et cela ressemblait
à de l’allemand.
Le talon fin de la chaussure qui habillait
à peine son pied droit s’enfonçait dans la petite bouche d’aération.
Son pied gauche était calé sur le levier de vitesse, et ses mains,
derrière sa tête, cramponnaient l’appui-tête de la BMW. C’était
décidément une bonne chose, que ces fauteuils inclinables à l’infini.
Elle lâcha un nouveau petit râle, suivi d’un « oh ! »
en hollandais, pour faire comprendre à Rob que ce point qu’il venait
de toucher, elle souhaitait vivement qu’il le touchât de nouveau.
Rob Van Hart n’aimait pas trop ce boulot.
Les voitures le faisaient chier, pour tout dire, et passer son temps
à les réviser pour des gens qu’il ne connaissait pas et ne connaîtrait
jamais l’emmerdait sérieusement. C’était le soir, il faisait frais,
dans le parking, et pour l’instant, Rob était occupé à trombiner
Leila Wegein, pour la troisième fois depuis le début de la semaine.
Rob avait juste baissé son pantalon et son
caleçon sur ses cuisses, mais le tout avait fini par tomber sur
ses chevilles, sa veste était remontée le long de son dos, et son
cul était maintenant à l’air, complètement.
Leila venait de crier, « ho ! »
avait-elle dit en Hollandais, et Rob interpréta cela comme un signe
d’admiration pour sa virilité. Il ralentit le mouvement, puis accéléra
vivement, pour
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